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bienvenue sur mon blog accueil présentation du blog commentaires : 0 - date : 28 mars, 2011 - catégorie : non classé bonjour, je mp’appelle emma, j’ai douze ans et j’ai créé ce blog car j’aime écrire des textes et des poèmes, et j’aimerais vous les faires partager en les publiant sur ce blog. ce sont pour la plupart des textes que j’ai écrits seule. alors…bonne visite !! norva commentaires : 0 - date : 8 avril, 2013 - catégorie : non classé toujours une nouvelle histoire, mais ne vous inquiétez pas c’est probablement la dernière, bien que j’ai une petite idée qui germe lentement pour un nouvelle histoire encore… bon, toujours pareil, n’hésitez pas pour les commentaires et bonne lecture! la révolution de norva ekan haster marche sur le quai. un des quais de norva. l’ancienne norva, telle qu’on l’appellait. ekan a douze ans. des yeux noirs, de la même couleur que ses cheveux, qui retombaient, droits, sur son front. il avait un courage que même certains adultes ne possédaient pas, et une détermination qu’il cachait à tout le monde afin d’avoir plus d’un tour dans son sac. ses parents fabriquaient des pièces d’armes, de bateaux, et autres machines pour les habitants de la nouvelle norva. c’étaient des riches, qui avaient eu les moyens de payer leur entraînement militaire. les autres, ils leurs fabriquaient le matériel dont ils avaient besoin. en échange, ils assuraient leur protection contre certains monstres marins, et les pilleurs. les pilleurs étaient des hommes et des femmes s’étant exilés lors de la découverte de la nouvelle norva. en fait, au départ, tout le monde vivait sur une seule et même île. mais les plus riches sont partis sur une île qui faisait comme une barrière lointaine de plusieurs dizaines de kilomètres face à un pays qui était à des jours de navigation. c’était le pays des pilleurs. ces eaux dangereuses abritaient les monstres marins. ekan détestait les riches. un jour, il se baladait avec un nouveau bateau que se parents venaient de construire. lorsqu’ils avaient le temps, ils fabriquaient de pièces supplémentaires et les agençaient pour en faire un bateau. très simple, un bateau à moteur rudimentaire. mais ekan avait été fier de partir sur la mer avec ses parents. et une bande de militaires sur un bateau les avait croisés. celui qui était le plus près leur avait demandé de s’arrêter. il avait ajouté : - nous devons réquisitionner ce bateau. là, la mère de l’enfant s’était énervée. c’était déjà le deuxième en un an. - et pourquoi ? vous en avez besoin, peut-être ? avec tout ce qu’on fabrique pour vous, vous devez avoir assez de bateaux ! - madame, nous obéissons aux ordres de nos supérieurs, et… - arrêtez, c’est n’importe quoi ! presque personne ne connaît l’existence de ce bateau ! - comment l’avez-vous baptisé ? - quoi ? sara, la mère d’ekan, était interloquée. - je vous ai demandé comment vous avez baptisé le bateau. - le bateau, ah oui. en fait on n’a pas décidé encore mais on pensais à « liberté » ! le militaire avait hoché la tête et ajouté : - très bien, dans ce cas nous le ramènerons au port de la nouvelle norva, où il recevra un nom militaire. - vous n’avez pas le droit ! c’est… - madame. le militaire, ayant enjambé le bastingage pour rejoindre le bateau des parents d’ekan, s’était approché de sara. je n’ai pas d’explication à donner à des gens comme vous, lâcha-t-il d’un ton froid. et si vous n’aviez ce gamin avec vous je vous aurais laissé nager jusqu’au port. mais je vais vous y escorter, étant donné que vous l’avez embarqué avec vous. il avait désigné ekan en disant cette phrase. et la famille avait perdu un deuxième bateau. les riches les protégeaient contre des ennemis, mais personne, en échange ils leurs prenaient tous leurs biens. ou presque. et les ennemis en question, personnes ne les avaient jamais vus. de quoi se demander s’ils existent bel et bien ou si ce n’est qu’un prétexte pour s’élever au-dessus des « pauvres ». c’est pour cette raison que les habitants de l’ancienne norva organisaient une révolte. ou plutôt, une révolution. ils s’étaient rendu compte qu’ils en avaient les moyens lorsqu’ un groupe de jeunes avait trouvé des morceaux de cristal de lune, une pierre aux propriétés étonnantes et… magiques. lorsqu’ils s’en emparaient, les gens développaient des talents jusqu’alors inconnus d’eux-mêmes, ou accentuaient certaines facultés. ekan avait toujours voulu voir cette pierre. il avait aperçus quelques fois, des personnes portant la pierre transparente autour du cou. oui, ce cristal était transparent, mais pourtant, il brillait de mille feux. ekan avait la sensation qu’il devait savoir ce que ça faisait de le toucher, d’être fort, lui qui était si petit… c’est pourquoi, en rentrant de sa balade, il alla trouver ses parents dans la pièce où ils fabriquaient les pièces de bateau. il poussa le battant de la porte. risqua un œil dans la pièce. - papa, maman ! sara se retourna. - oui, qu’y a-t-il ? ekan inspira. - eh bien, vous savez ce que c’est, le cristal de lune, n’est-ce pas ? ce fut son père, brice, qui lui répondit : - oui, la pierre aussi appelée le lunal. eh bien, qu’est ce qu’il y a ? - j’aimerais aller la chercher. - mais pourquoi ?, demanda sara. - j’ai le sentiment … que j’en ai besoin. - mais tout le monde a ce sentiment. d’avoir besoin d’un peu de pouvoir pour se faire respecter ! - non, ce n’est pas la même chose ! j’ai besoin de voir ce cristal, pas parce que je veux me faire respecter, mais parce que, mon intuition me dit que je dois le faire ! - une intuition ! ça n’est pas une raison valable !, s’écria son père. - alors vous ne voulez pas que j’y aille ? - non. ekan sentit une profonde déception monter en lui. il partit en courant pour aller s’assoir sur son lit. il savait que seules certaines personnes pouvaient approcher ces pierres, sinon, tout le monde se servirai et pourrait les utiliser pour faire le mal. mais il avait l’intuition de pouvoir les approcher et de faire quelque chose de bien grâce à ces pierres. aussi, il prit sa décision. ekan s’approcha de sa commode dans laquelle étaient entassés des vêtements. il souleva ces derniers, et le garçon trouva un sac à dos au fond du tiroir. il l’avait trouvé dans une rue, et ne l’avait pas dit à ses parents. il le gardait pour un jour comme celui-ci. car il avait besoin de partir sans que ses parents ne soient mis au courant. et s’ils voyaient que le garçon avait pris un des deux sacs qu’ils possédaient, ils auraient compris. aussi, il remplit le sien avec ce dont il avait besoin : de l’eau, de quoi manger si la route était plus longue que prévu, et une corde pour attacher son vélo ainsi qu’un cadenas. c’était ses parents qui lui avaient fabriqué son vélo, et avaient inventé le système antivol avec le cadenas. il cacha son sac sous ses vêtements, qu’il replia, pour n’éveiller aucun soupçon. puis, ekan alla dans son garage, pour prendre le vélo. le garçon annonça à ses parents qu’il partait faire un tour sur un ton qui laissait supposer qu’il était en colère et devait se défouler. en fait, il partait chez ali, son ami, qui habitait près de chez lui. - ali !, murmura-t-il devant la fenêtre de la chambre de son ami. ce dernier, comprenant qu’ekan ne voulait pas alerter des adultes se glissa au dehors de sa chambre par sa fenêtre. - salut, ekan ! qu’est ce qu’il y a ? - j’ai besoin de ta pompe à vélo, pour gonfler mes pneus, et, puisque tu sais le faire et pas moi, j’aimerais que tu vérifie mes freins. - si tu veux mais pourquoi ? tes parents on une pompe à vélo, et ils auraient pu t’aider à vérifier tes freins. - je vais partir. - où ça ? - dans la caverne aux lunals. - ah ! pas étonnant que tes parents ne soient pas d’accord. - pourquoi ? c’est dangereux ? - non, mais ceux qui ne sont pas destinés à les toucher et qui essaient de forcer la magie pour le faire quand même ont eu de graves blessures. - et alors ? je ne suis pas fou et je ne forcerai pas. ali haussa les épaules et ajouta. - la route est aussi un peu longue… - ah bon ? - c’est